Ce n'est que le vent qui s'agite

Noire la vie
Noire l'envie
Au fond du puits, tout est gris
Couleur de suie, rien n'a de prix

Chienne de vie.
 
  • J’aime
Réactions: katelijn
Lundi de solitude...
Turbulence amphithéâtrale
Sociologie de turpitudes
Sentiment d'ennui viscéral...



j'vais gratter les deux dernières heures, tiens... :p
 
Oulala. Force 10. Au moins.

En mode turbine, tu décoiffes sa race. :love:
C'est pas tout ça mais t'as prévu d'arracher les cheveux du saule pleureur ou bien ?

On attend avec non-impatience la retombée. Sans dynamisme, on va de nouveau pouvoir chialer.
On fait des vagues. Des ronds. Des galipettes. Et du poirier en bouteille.

Et ne me suis pas à Ivry, évidemment. C'est plus drôle de larmoyer là bas.


Salopio.
 
Putain de vent. Du genre qui te décoiffe pour les années à venir.
Ce n'est plus du Mistral, c'est Hugo puissance 10.
Beyrouth dans le cerveau et dans la vie.
Putain de vent.
 
  • J’aime
Réactions: Bassman
Le vent n'est rien
Qu'il s'agite quand il veut et comme il veut
Même s'il vient de nulle part
Même s'il accélère

Du vent, le vent

Il n'existe que par les ruines qu'il laisse
Que par le sable qu'il dépose
Que par les larmes qu'il sèche

Le nom du vent
Ce sont ses traces

Noroit, Mistral, Alizé
Vous n'êtes que les creux
Que vous dessinez sur la solidité des choses
Que les plis
Dont vous enveloppez les surfaces planes

Mais, c'est vous
Qui nous laissez le soin d'aimer
De tuer
D'aimer ce que nous tuons
De tuer ce que nous aimons

C'est toi, Grand Alizé
Toi le rien
Qui trace les contours étranges
Et fragiles

De ce que je suis
 
  • J’aime
Réactions: iFabien
Vent...

Vent d'espoir qui souffle ce matin, cette nuit, par-delà les méridiens...

Vent de tolérance, vent d'espérance, vent de renouveau.

Des attentes, beaucoup,
Des espoirs, tellement

Des déceptions, sûrement...

Mais qu'importe, il est si beau, le moment présent
 
Le vent de nulle part

Qui accélère son souffle
Jusqu'à faire tomber les forteresses
Les petites forteresses
Comme les grandes
Les abris fragiles
Et les palais

Le vent cyclonique
Qui n'épargne rien

La force du vent qui ramène les choses
A leur légèreté

Je l'entends ce vent
Il parle
Pour dire le rien de nos affaires
Pour dire à quel point nos rancœurs
Sont à côté
De ses tourbillons

Mais il s'en fout
Il accélère encore et encore

Il aura raison de nous
Nous qui voulions l'ignorer
Nous qui voulions...
Nous évader
Et être quelque chose malgré lui
 
La virée cinématographo-conviviale du vendredi soir...
Seulement 3,90 euros pour un siège dans le noir...
Clooney, Pitt et Malkovitch au sommet de la gloire
l'un parano, l'autre con et le troisième hagard...
Une série de fous rire, genre qui secoue le lard...
Ces rimes sont pitoyables, mais enfin, il est tard !

:siffle: :rose:
 
  • J’aime
Réactions: Bassman
Un vent?

Il faudrait seulement,
un peu de matière.
Et du mouvement.
Pauvres hères,
sans cesse discutaillant.
De fesses ou de taies, de tresses ou de raies,
rien à dire, "c'est la nature humaine".

Fermons ainsi cet appendice par ce merveilleux outil social, "la Lapalissade".
Bonne orthographe ou non?
On s'en fout, on ne remue pas Sade.

Alors,
Un vent?

Non, rendors-toi, il n'y avait rien,
ou tout, c'est selon.
 
Il souffle vers l'est.
Au bienfait continental, à ses pavés poreux, piétinés de ci, de là; aux monts artistiques et à ses tourbes, tout comme la belle Islay du Nord, celle qui m'appelle.

Quatre symptômes sur six. Pas fou. Plus σχίζειν que φρήν.
C'est là-dedans que tout ça tremble. Peu à peu, dissociatif, coupé, seul.
Sans verbes. Les mots suivront bientôt.

Pâle, éteint, perdu, je fuis.






Encore, avec lui.
 
Entouré de solitude,
seule me reste la décrépitude ..
tu ne viendras pas ...
tu ne viendras plus...
aucune voix ne viendra plus à moi ...
ni ton rire, ni ses éclats..
ni tes regards, ni tes baisers.
seul à ma fenêtre le vent m'accompagnera.

je t'ai tant espérée
pendant que d'autres te rencontraient et
te gardaient auprès d'eux .
il me reste à présent
à passer le temps ...
à attendre la fin,
seule la fin , désormais ..
chercher une nouvelle forme de paix.
Non plus celle qui emplit de douceur
et de sagesse...
mais celle qui vide l'âme et
donne de la vieillesse.
je t'aurai cherchée jusqu'au dernier moment
dans des reflets où je me mens.
Le temps est passé.

où ne plus aller maintenant...?
je ne vais plus sortir ... juste travailler... me taire ... ne plus me confier ...

me cacher dans le quotidien...

masquer mon inexistence dans une fébrile effervescence.
croiser mon visage dans le miroir
et savoir que tu ne seras pas là pour lui redonner de l'espoir.

et attendre...attendre de mourir enfin.
 
  • J’aime
Réactions: Romuald
Vent de dos, tranquille.
Mer calme.
Et le port en vue.

D'où me vient alors cette angoisse à hisser la voile ?
 
Le blob pousse les posteurs dans leurs derniers retranchements. Comment l'arrêter ? Qui arrête le vent de folie créé par l'esprit inventif d'un homme à la crête rouge qui doute ? Rien et c'est bien cela qui est drôle :zen:

PS : blob
 
  • J’aime
Réactions: teo
J'adore ce petit café de quartier. Le vieil arabe élégant t'accueille poliment, la clope au bec, tu t'installes au billard, y a un cendrier, tout le monde fume au comptoir (ils sont 4). Tu demandes alors si toi aussi tu peux fumer, le patron te demande si tu es majeur, tu réponds oui et il te dit alors que tu peux fumer, que si la police arrive, tu te débrouilles avec eux, lui aussi, ok ça me va je mets 1 € dans le billard.

Il est un peu antisémite c'est clair, les blagues fusent, et elles font marrer son meilleur client, qui est juif, et qui a son lot de blagues sur les musulmans aussi.

Samir arrive, il salut tout le monde en serrant les pognes avec un grand sourire et bcp de dynamisme, les nôtres également.

La Palestine, Israël, on entend tout et n'importe quoi, mais on entend avant tout beaucoup de rires, le patron s'inquiète de savoir si au moins nous ne sommes pas juifs, je réponds alors que je n'ai pas cet honneur, et que je ne suis pas Musulman non plus car j'aime trop le cochon, que je suis plutôt résolument athée, comme ma compagne, ça les fait marrer.

Je remets 1 € dans le billard, j'étais déjà venu et je reviendrai encore, et puis bon merde quoi, on peut fumer ! :cool:
 
  • J’aime
Réactions: Amok
C'est cool quand le vent se calme, quand la mer roule moins. Ou différemment.
J'aime ce liquide salé qui a dévalé mes joues.
Qui s'est mêlé au tien.

Je t'aime.
Je vous aime.
 
Je regarde et ce que je vois est beau.
Partir et ne revenir que pour le beau.
Le lire et le dire.


De loin.
:*
 
  • J’aime
Réactions: gKatarn et Aurélie85
Cherche coup de vent force 25 000 au moins pour décrocher le cafard qui se loge dans un coin de mon cerveau.

A moins que ce ne soit une babouk.
 
  • J’aime
Réactions: Bassman
Je n'arrive pas encore vraiment à te le dire.
Ça va venir.
Ce que je peux te dire, c'est que depuis, je respire profondément.
A fond.
Comme ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.

Faut que j'installe ta machine.
Mais c'est bon de te retrouver.